lundi 19 mai 2008
Les immigrés dans l’économie informelle
Résumé et critique de « Travailler dans l'ombre. Les immigrés dans l'économie informelle », Ambrosini, 1999.
Le secteur informel
M. Ambrosini décrit les différentes formes de travail informel ainsi que les classifications et définitions qui leur ont été attribuées dans la littérature. Le travail informel peut tout aussi bien inclure les activités ménagères de la femme au foyer que la prostitution, et peut concerner autant des entreprises à échelle individuelle, familiales ou internationales, chacun pouvant y trouver ses intérêts. L'ensemble de ces situations offrant un sujet trop vaste, l'auteur s'est concentré sur un type de travail informel : la production d'un bien licite sous un processus illicite, ce que sont les caractéristiques même de l'économie informelle d'après Castells & Portes (1989), en différentiation de l'économie formelle ou criminelle. L'auteur ne propose pas de théorie dans cet article, mais des simplement des descriptions et classements des type d'intégration économiques des immigrants du secteur informel dans le pays d'accueil.
Contrairement aux idées anciennes, l'intensité des activités de travail informel n'a pas diminué avec la modernisation. Au contraire, elle s'y imbrique très facilement. La société moderne étant fondée sur l'esprit entrepreneurial, sur le développement du marché des services, ainsi que sur une vaste proportion d'emplois précaires et sous-rémunérés, le secteur informel est stimulé autant par l'offre que par la demande. Elle se présente sous sa forme la plus pure ou en combinaison dans un cadre formel, tel qu'au sein d'une entreprise internationale pratiquant la sous-traitance. De plus, le secteur informel peut être une réaction de liberté face à la réglementation grandissante de l'état ou à son fort interventionnisme. D'autres facteurs facilitant le secteur informel sont des petites entreprises, une proximité de la demande, un faible investissement technologique ou financier et un réseau de contacts. Il est faux de croire que le système informel est moins réglementé que le formel, car le premier est soumit aux règles prudentes du réseau, qui peut incomber une très forte pression sur ses acteurs.
Les immigrants dans le secteur informel
Les acteurs du système informel peuvent autant être bien placés dans la société, ayant un grand réseau de contact et un accès de qualité à l'information, que se trouver dans une situation précaire caractérisée par un chômage insuffisant et une déficience du soutient familial.
Pour la première situation, le travail informel est souvent un supplément à un revenu formel, tandis que pour la deuxième, elle représente une option de rechange en dépit de pouvoir accéder au secteur officiel. C'est dans cette dernière option que se retrouvent beaucoup d'immigrants, particulièrement ceux qui ne disposent pas de permit de travail. En effet, l'augmentation des obstacles à l'immigration légale cause souvent une augmentation des activités illégales. Ces activités peuvent profiter aux industries locales, qui protègent alors cette sur-réglementation associée à une baisse des contrôles, comme ce fut longtemps le cas en Californie (US) et au Japon.
Malgré les avantages économiques que procurent régionalement les activités des industries à faible coût de main-d'œuvre, cela résulte en le maintient des industries dépassées, ayant besoin de béquilles et subventions. Il est normalement plus avantageux pour un état de s'investir dans des domaines plus rentables à long-terme. Par contre, elles peuvent nourrir l'économie active des régions les plus pauvres et les plus démunies du pays, souvent des destinations migratoires forcées.
C'est le cas des acteurs passifs. Toutefois, le travail souterrain peut aussi être un choix actif, par exemple pour ceux qui possèdent ce permit de travail. La décision de ces immigrants de ne pas participer au secteur formel peut être d'abord économique, dans une situation où le salaire espéré dans le cadre régulier est trop faible. Aussi, il peut être plutôt lié aux relations sociales de l'immigrant, qui agit alors comme motivation et contrainte prédominante.
Les motivations sociales d'un immigrant de travailler au noir sont probablement liées au réseau, à l'institution et au contrat de migration implicite, tel que décrit par Guilmoto & Sandron (2000).
M. Ambrosini classe les formes de travail informelles en trois catégories, selon leur relation avec l'employeur. Dans le cas d'un travail occasionnel, l'immigrant a une grande mobilité spatiale (mais pas nécessairement une grande liberté spatiale, étant pour la plupart du temps rattaché à un réseau qui le déplace) et une diversité d'employeurs, afin de combler ses besoins (ex : agriculture). Dans la situation intermédiaire, l'immigrant travaille longtemps avec le même employeur, mais de façon intermittente, les rencontres étant périodiques (ex : construction, tourisme). Dans le dernier cas, le travail est stable et l'immigrant est en relation constante avec l'employeur, ce qui génère une certaine proximité (ex : usines de transformation, travail domestique). La stabilité qu'il offre lui permet d'offrir un salaire moins élevé.
Les travailleurs qui ont une grande proximité avec leur employeur peuvent développer des liens de confiance mutuels, pouvant mener à une intégration progressive dans l'entreprise, jusqu'au tutorat ou au partenariat, ou à l'obtention de permis légaux pour le travailleur et les membres de sa famille. Ce type de relation peut s'insérer dans le réseau, ce qui permet alors l'arrivée et l'installation des autres membres par le recrutement en l'intermédiaire de l'employé. Mais cela peut aussi donner place à des excès de pouvoir, tolérés par l'espoir d'obtenir ces faveurs.
Ce type de relations de proximité entraînant une aide à la famille et le recrutement au sein de ses travailleurs et typique de la santé d'un réseau de la migration. Cela résulte en une ethnicité des types de travailleurs avec l'emploi, tel que le quasi monopole des domestiques philippins dans le marché de Westmount du Québec.
L'auteur suggère des solutions tels que la promotion des contrats dans le secteur informel, un plus grand soutient fiscal aux familles salariées et à un plus grand contrôle sur les industries qui exploitent des travailleurs contre leur volonté.
Cet article est un résumé assez bref d'une plus grande étude. Dans ce texte, aucune théorie n'est proposée, mais la démonstration des phénomènes liés au travail informel, et plus particulièrement les définitions de ce type de travail sont très intéressants.
Référence à cet article : GUÉRIN, Marie Neige, Résumé et critique de « Travailler dans l'ombre. Les immigrés dans l'économie informelle » (Ambrosini, 1999), dans le cadre du cours Immigration & Intégration DMO3420, présenté à M. Marc Termote. Cette version n'a pas été corrigée.
dimanche 4 mai 2008
Un redoutable champignon parasite du blé refait surface
En introduction à cet article, tiré du Figaro, voici une petite explication du phénomène agricole global. N'oublions pas qu'au profit de la maximisation des profits avec les économies d'échelle, la diversité génétique des espèces cultivées a beaucoup diminué, de pair avec la diversité de la résistance aux maladies. Le système agricole mondial est extrêmement vulnérable. Les agents mycologiques (les champignons) sont extrêmement volatiles et peuvent facilement traverser les océans et peupler les autres continents, suite à des phénomènes climatiques de grande envergure, tels que des ouragans.
Si les conditions climatiques lui sont clémentes, l'agent pathogène s'installe très aisément et le détruire est presque impossible. Les conséquences de son arrivée ne se ressent pas seulement dans les récoltes agricoles, mais dans tout l'écosystème naturel qu'il bouleverse inévitablement. Parfois les conséquences sont désastreuses, telles que l'expérience du kudzu aux États-Unis, ou du longicorne asiatique dans la région de l'Ontario-Québec.
Pour contrôler les agents pathogènes en limitant toutefois leur utilisation, afin de retarder leur résistance, on a recourt à la modélisation des phénomènes climatiques. À partir de ces modèles, la localisation probable des incidences d'infection est prévue. Seulement ces lieux seront traitées au fongicide. Avec ces méthodes, l'utilisation de pesticides de tous genres est parfois réduite au tiers! Ce type de service est fourni par plusieurs associations d'agronomes.
Que pouvons-nous faire? Appliquer la loi de la diversité à partir de notre assiette. Les agriculteurs ne choisissent pas vraiment ce qu'ils doivent cultiver. Ils produisent simplement ce que les gens demandent et qui leur est suffisamment profitable. Diversifier notre assiette est meilleur pour notre santé ainsi que pour la sécurité alimentaire mondiale.
Un redoutable champignon parasite du blé refait surface
Pierre Kaldy 28/04/2008
Alors que les stocks mondiaux de céréales sont au plus bas, la rouille noire du blé, un fléau que l'on avait presque oublié, décime les récoltes en Afrique orientale et au Moyen-Orient.
Qui arrêtera l'inexorable progression du mutant Ug 99 ? Détecté pour la première fois en Ouganda en 1999 (d'où son nom), cette nouvelle souche de la rouille noire du blé, un redoutable champignon parasite, ne cesse de s'étendre depuis bientôt dix ans (voir la carte ci-contre). Après le Kenya en 2001 et l'Éthiopie, en 2003, le fléau vient de pénétrer en Iran et pourrait frapper le Pakistan et l'Inde.
«La menace est bien réelle, confirme Ivan Sache, épidémiologiste à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), car la plupart des blés cultivés dans le monde sont sensibles à ce nouveau mutant. Et cela fait des décennies que l'on n'avait pas vu une souche aussi dangereuse.» Dès 2003, Norman Borlaug, le célèbre agronome américain et Prix Nobel de la paix, à l'origine de la plupart des variétés de blé qui ont contribué à la «révolution verte» des années 1960, tire la sonnette d'alarme. Il y a de quoi : lorsqu'elles sont testées sur place, au Kenya, plus de 80 % des variétés de blé cultivées dans le reste du monde se révèlent sensibles aux attaques d'Ug 99…
Nouveau mutant
Avec le soutien de la Fondation Rockefeller, Borlaug fonde la «Global Rust Initiative (GRI, rust signifiant «rouille» en anglais), afin de coordonner la lutte contre le nouveau mutant. Début 2007, la souche est signalée au Yémen et provoque de lourdes pertes dans les récoltes de blé au Kenya et en Éthiopie. «Cette progression était prévue car un autre champignon, la rouille jaune, a déjà suivi le même itinéraire au début des années 1990, provoquant des dégâts importants jusqu'en Asie du Sud-Est. Mais avec la rouille noire, le danger est autrement plus grave», prévient Ivan Sache.
En janvier de cette année, le mutant crée la surprise : alors qu'on l'attend au Proche-Orient ou en Égypte, il est repéré à l'ouest de l'Iran. «Le risque, ajoute le chercheur, c'est qu'Ug 99 gagne ensuite les pays voisins gros producteurs de blé, comme le Pakistan, le Kazakhstan ou l'Inde.» Le 2 avril, l'Université Cornell (États-Unis) a reçu 26,8 millions de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates sur trois ans pour financer les efforts de recherche d'une quinzaine d'institutions dans le cadre du projet Durable Rust Resistance in Wheat.
L'utilisation de fongicides n'est pas d'un grand secours pour des pays qui n'ont souvent pas les moyens de les acheter ou de les épandre. La solution viendra, comme il y a un demi-siècle, de nouvelles variétés de blé présentant de nouveaux gènes de résistance à Ug 99. «Leur sélection va cependant prendre plusieurs années avant d'aboutir à des variétés adaptées aux différentes régions et offrant des rendements acceptables, indique Ivan Sache. D'ici là, il va falloir se préparer à vivre avec cette menace et rester très vigilants.» Fin 2007, une lueur d'espoir arrive de Chine. Des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences de l'agriculture auraient développé une variété résistante à la souche Ug 99 qui serait déjà cultivée. Au moment où les stocks mondiaux de blé sont au plus bas depuis vingt-cinq ans et que la demande, selon la FAO, n'a jamais été aussi forte, une course de vitesse est engagée pour contrer le parasite mutant.
lundi 28 avril 2008
Deccan Herald - 40 Hindu families convert to Islam in Sindh province
Members of 40 families of the Hindu Bheel community - including 80 women and 70 children - were converted during a ceremony conducted by a local religious leader at Gulzar Khalil village... A total of 270 Hindus today converted to Islam in the southern Sindh province.
Members of 40 families of the Hindu Bheel community - including 80 women and 70 children - were converted during a ceremony conducted by a local religious leader at Gulzar Khalil village in Umerkot district.
The Hindus recited the "Kalma" and embraced Islam, state-run APP news agency reported. All the persons are residents of Gul Mohammad Laghari village in Tando Mohammad Khan district.
Representatives of the Bheel community, including Bachal Bheel, Sajan Bheel, Basar Bheel and Munshi Bheel, told reporters that they were impressed by Islam while working as labourers for landlord Gul Mohammad Sarewal in the village. They told their landlord about their willingness to embrace Islam and he arranged their meeting with the local religious leader who converted them.
The community said they had embraced Islam without any fear or pressure, adding they were now Muslims and had no links with the Hindu religion. Local leaders of the Jamiat Ulema-e-Pakistan attended the ceremony.
vendredi 11 avril 2008
PETITION POUR RETIRER LES ILLUSTRATION DU PROPHÈTE
Svp, Wikipedia n'a TOUJOURS PAS retiré les illustrations représentant le prophète Mohammed (pssl).
jeudi 10 avril 2008
dimanche 6 avril 2008
L'ISLAM SEULEMENT POUR LES ARABES?
Le Vatican a déclaré que l'Islam a maintenant plus d'adeptes dans le monde que la croyance catholique.
Tout en vous rappellant que les statistiques ne peuvent refléter une population avec exactitude, et que certains pays ne reconnaissent pas la liberté de religion, je vous présente ici quelques chiffres intéressants:
PROPORTION DES RELIGIONS PRATIQUÉES DONT LA LANGUE OFFICIELLE EST L'ARABE
Statistiques de la CIA - mise à jour 2007
Algeria: Sunni Muslim (state religion) 99%, Christian and Jewish 1%
Bahrain Muslim (Shi'a and Sunni) 81.2%, Christian 9%, other 9.8% (2001 census)
Chad Muslim 53.1%, Catholic 20.1%, Protestant 14.2%, animist 7.3%, other 0.5%, unknown 1.7%, atheist 3.1% (1993 census)
Comoros Sunni Muslim 98%, Roman Catholic 2%
Djibouti Muslim 94%, Christian 6%
Egypt Muslim (mostly Sunni) 90%, Coptic 9%, other Christian 1%
Eritrea Muslim, Coptic Christian, Roman Catholic, Protestant
Gaza Strip Muslim (predominantly Sunni) 98.7%, Christian 0.7%, Jewish 0.6%
Jordan Sunni Muslim 92%, Christian 6% (majority Greek Orthodox, but some Greek and Roman Catholics, Syrian Orthodox, Coptic Orthodox, Armenian Orthodox, and Protestant denominations), other 2% (several small Shi'a Muslim and Druze populations) (2001 est.)
Kuwait Muslim 85% (Sunni 70%, Shi'a 30%), other (includes Christian, Hindu, Parsi) 15%
Iraq Muslim 97% (Shi'a 60%-65%, Sunni 32%-37%), Christian or other 3%
Lebanon Muslim 59.7% (Shi'a, Sunni, Druze, Isma'ilite, Alawite or Nusayri), Christian 39% (Maronite Catholic, Greek Orthodox, Melkite Catholic, Armenian Orthodox, Syrian Catholic, Armenian Catholic, Syrian Orthodox, Roman Catholic, Chaldean, Assyrian, Copt, Protestant), other 1.3% note: 17 religious sects recognized
Libya Sunni Muslim 97%, other 3%
Morocco Muslim 98.7%, Christian 1.1%, Jewish 0.2%
Mauritania Muslim 100%
Oman Ibadhi Muslim 75%, other (includes Sunni Muslim, Shi'a Muslim, Hindu) 25%
Qatar Muslim 77.5%, Christian 8.5%, other 14% (2004 census)
Saudi Arabia Muslim 100%
Somalia Sunni Muslim
Sudan Sunni Muslim 70% (in north), Christian 5% (mostly in south and Khartoum), indigenous beliefs 25%
Syria Sunni Muslim 74%, other Muslim (includes Alawite, Druze) 16%, Christian (various denominations) 10%, Jewish (tiny communities in Damascus, Al Qamishli, and Aleppo)
Tunisia Muslim 98%, Christian 1%, Jewish and other 1%
Yemen Muslim including Shaf'i (Sunni) and Zaydi (Shi'a), small numbers of Jewish, Christian, and Hindu
*Cliquez pour agrandir*
Tiré de Quid.fr:
Population musulmane, en millions, 2005 et (% par rapport à la population totale du pays).
Afghanistan 29,6 (99), Afrique du Sud 0,9 (2), Albanie 2,17 (70), Algérie 32,5 (99), Allemagne 3,06 (3,7), Angola 1 2,58 (25), Arabie saoudite 24,6 (100), Argentine 0,5 (1,33), Arménie 0,12 (4), Australie 0,28 (1,46), Azerbaïdjan 7,84 (93,4), Bangladesh 127,3 (88,3), Bahrein 0,7 (100), Belgique 0,37 (3,6), Bénin 1,68 (20), Bhoutan 0,05 (5), Bosnie-Herzégovine 2,34 (60,06), Bostwana 0,05 (3), Brésil 0,17 (0,1), Brunéi 0,27 (67), Bulgarie 0,89 (11,87), Burkina Faso 6,9 (50), Burundi 0,78 (10), Cambodge 0,5 (4), Cameroun 3,6 (22), Canada 0,62 (0,2), Cap Vert 0,01 (2,8), Centrafrique 0,6 (15), Chine 39,1 (3), Chypre 0,23 (23), Comores 0,7 (98), Congo 0,08 (2), Rép. dém. Congo 6,1 (10), Côte d'Ivoire 10,9 (60), Croatie 0,13 (3), Danemark 0,16 (3), Djibouti 0,75 (94), Égypte 69,6 (94), Émirats arabes unis 4,41 (96), Érythrée 2,35 (50), Espagne 0,5 (12), États-Unis 6 (2,11), Éthiopie 38,7 (50), Fidji 0,07 (8), France 5,98 (10), Gabon 0,17 (12), Gambie 1,5 (95), Géorgie 0,9 (20), Ghana 9,9 (30), G.-B. 1,48 (2,5), Grèce 0,17 (1,5), Guinée 8,1 (85), Guinée-Bissau 1 (45), Guinée équatoriale 0,11 (25), Guyana 0,08 (10), Honduras 0,13 (2), Hong Kong 0,1 (1,4), Inde 154,5 (13,4), Indonésie 195,02 (88), Iran 68,8 (99), Iraq 27,9 (97), Israël 1,34 (18,91), Italie 1,37 (2,4), Japon 0,18 (0,14), Jordanie 5,45 (94), Kazakhstan 7,1 (47), Kenya 8 (24), Kirghizistan 3,9 (75), Koweït 2,6 (100), Laos 0,06 (1), Lesotho 1 (5), Liban 2,27 (59,7), Libéria 1,49 (97), Libye 5,63 (97), Macédoine 0,63 (30), Madagascar 1,2 (7), Malaisie 15,4 (59), Malawi 2,46 (20), Maldives 0,3 (100), Mali 12,15 (90), Malte (1,1), Maroc 30,4 (99), Maurice 0,2 (16,6), Mauritanie 3,1 (100), Mayotte 0,2 (97,8), Mongolie 0,16 (6), Mozambique 3,9 (20), Myanmar 2 (4), Namibie 0,01 (5), Népal 1,1 (4,2), Niger 13,6 (97), Nigéria 75,57 (50), Oman 2,38 (99), Ouganda 4,3 (16), Ouzbékistan 23,3 (88), Pakistan 157,5 (97), Autorité Palestienne 3,72 (98), Panamà 0,15 (5), P.-Bas 0,87 (5,4), Philippines 5,9 (7), Qatar 0,76 (95), Réunion 0,02 (2), Roumanie 0,22 (1), Russie 27,65 (19), Sahara Occidental 0,3 (100), Sénégal 11 (94), Sierra Leone 3,42 (60), Singapour 0,65 (15), Slovénie 0,03 (1,55), Somalie 8,6 (100), Soudan 29,3 (73), Sri Lanka 1,5 (7,6), Suède 0,28 (3,1), Suisse 0,23 (3,1), Suriname 0,08 (19,6), Swaziland 0,11 (10), Syrie 16,56 (90),Tadjikistan 6,1 (90), Taïwan 0,07 (0,3), Tanzanie 18,25 (50), Tchad 4,8 (50), Thaïlande 5,9 (9,1) , Timor Oriental 0,04, Togo 1,5 (25), Trinité et Tobago 0,11 (8,1), Tunisie 9,8 (98), Turkménistan 4,6 (89), Turquie 72,75 (96), Ukraine 0,22 (0,45), Vietnam 0,6 (0,7), Yémen 20,7 (99,9), Yougoslavie 2,03 (19), Zambie 1,68 (15), Zimbabwe 0,13 (1).